Plusieurs sculptures organiques ou objets d'art muraux suspendus à un mur blanc, composés de matériaux naturels comme du bois, des fibres et des composants tissés.

Naturel

Les liens qu’Adeline Contreras tissent sont faits de continuités et de ruptures. Ils évoquent les racines souterraines, les ramifications invisibles qui relient les êtres et les choses. Ses sculptures naissent souvent de l’assemblage, du geste de couture ou d’attache, elles oscillent entre présence individuelle et résonance collective, comme un paysage en perpétuelle mutation.

La nature lui enseigne que toute décomposition est fertile : elle prépare la renaissance.  Chaque sculpture nait d’un processus lent, répétitif, parfois proche du rituel, qui suit le rythme du vivant — sécheresse, effritement, repousse, cohésion, assemblage, symbiose. Adeline Contreras utilise des terres brutes, des teintures végétales, des fils, des matériaux recyclés ou glanés — autant de matières porteuses d’histoires silencieuses, chargées de temporalités et de vécus. Comme un écosystème en régénération, chaque élément trouve sa place dans un équilibre fragile et mouvant.